Depuis septembre 2007, le catalogue Jarring Effects se tourne résolument vers l’international et la réhabilitation discographique de certains projets passionnants que ce soit l’electro/ethnique de Filastine repéré à l’étranger par DJ Rupture , le hip-hop singulier des artistes sud-africains du label African Dope ou « Stealth » le nouvel album du mythique Scorn.
C’est sur cette lancée que Jarring Effects sort « Ni prédateur, ni proie » le nouveau et 11ème joyaux de Von Magnet, collectif français à géométrie variable fondé autour de Phil Von et Flore qui produit un son à la croisée de l’electro, de l’indus, et des musiques orientales ou flamenco et exerce son art scénique pluridisciplinaire à travers le monde depuis 1985.
Von Magnet se considère plutôt comme une troupe d’artistes Cyber-gitans qu’un simple groupe de musique. Ses membres portent une philosophie d’entité nomade, développent systématiquement une continuité conceptuelle entre la création d’un disque et le spectacle s’y associant et intègrent toujours la cohabitation des langages comme fondamentaux de leurs prestations scéniques (langage musical, théâtral, chorégraphique et visuel).
Après s’être autoproclamé de style « Electroflamenco » dès la fin des années 80 en faisant la synthèse entre l’utilisation des échantillonneurs et l’expression rythmique et corporelle du flamenco, Von Magnet va jongler d’albums passionnants en créations scéniques thématiques durant toute la décennie 90 avec entre autre «Computador», «La Centrale Magnétique», «Cosmogonia», «El Grito», «Mezclador» ou le plus récent et Soufi «El Planeta».
C’est à cette période que la famille Von Magnet grandit avec les apports de producteur de Norscq (moitiée du duo iconoclaste Superstoned signée chez Jarring Effects pour un maxi en 2003), la sensibilité rythmique de Mimetic, les incursions acoustiques de Sigmoon (multi-instrumentiste entre autre soufi), Frank Dematteis (virtuose violoniste) ou Sabine Van Den Oever (guitare flamenco) et les visuels de Servovalve.
Après «De l’aimant», dernier album sorti en 2005, significatif de leurs premières amours electro flamenco et faisant écho au premier opus « El Sexo Surealista » sorti en 1987, Von Magnet (dont le line up actuel est Phil Von, Flore Magnet, Def et Mimetic) se love à présent dans la noirceur langoureuse de « Ni prédateur ni proie ».
...Depuis septembre 2007, le catalogue Jarring Effects se tourne résolument vers l’international et la réhabilitation discographique de certains projets passionnants que ce soit l’electro/ethnique de Filastine repéré à l’étranger par DJ Rupture , le hip-hop singulier des artistes sud-africains du label African Dope ou « Stealth » le nouvel album du mythique Scorn.
C’est sur cette lancée que Jarring Effects sort « Ni prédateur, ni proie » le nouveau et 11ème joyaux de Von Magnet, collectif français à géométrie variable fondé autour de Phil Von et Flore qui produit un son à la croisée de l’electro, de l’indus, et des musiques orientales ou flamenco et exerce son art scénique pluridisciplinaire à travers le monde depuis 1985.
Von Magnet se considère plutôt comme une troupe d’artistes Cyber-gitans qu’un simple groupe de musique. Ses membres portent une philosophie d’entité nomade, développent systématiquement une continuité conceptuelle entre la création d’un disque et le spectacle s’y associant et intègrent toujours la cohabitation des langages comme fondamentaux de leurs prestations scéniques (langage musical, théâtral, chorégraphique et visuel).
Après s’être autoproclamé de style « Electroflamenco » dès la fin des années 80 en faisant la synthèse entre l’utilisation des échantillonneurs et l’expression rythmique et corporelle du flamenco, Von Magnet va jongler d’albums passionnants en créations scéniques thématiques durant toute la décennie 90 avec entre autre «Computador», «La Centrale Magnétique», «Cosmogonia», «El Grito», «Mezclador» ou le plus récent et Soufi «El Planeta».
C’est à cette période que la famille Von Magnet grandit avec les apports de producteur de Norscq (moitiée du duo iconoclaste Superstoned signée chez Jarring Effects pour un maxi en 2003), la sensibilité rythmique de Mimetic, les incursions acoustiques de Sigmoon (multi-instrumentiste entre autre soufi), Frank Dematteis (virtuose violoniste) ou Sabine Van Den Oever (guitare flamenco) et les visuels de Servovalve.
Après «De l’aimant», dernier album sorti en 2005, significatif de leurs premières amours electro flamenco et faisant écho au premier opus « El Sexo Surealista » sorti en 1987, Von Magnet (dont le line up actuel est Phil Von, Flore Magnet, Def et Mimetic) se love à présent dans la noirceur langoureuse de « Ni prédateur ni proie ». La tragédie sensuelle fait place à la tragédie humaine entre orient et occident. Au coeur de la tourmente se mêlent percussions massives (avec l’intervention magistrale des Gnawas de Fès) et nappes lynchiennes nimbées de drames cinématiques. Les voies profondes de Phil Von et Flore Magnet , adorateurs des mots et du langage, nous emmènent encore une fois vers la dualité de l’être, l’âme soumise et indomptable, puisque nous ne sommes victimes que de nous même.
Ce dernier opus plus obscur que les précédents assume toute son essence entre les mains alchimistes de Norscq (production, mix) pour un résultat incroyable qui laisse présager d’une version live tout simplement hors-normes.
L’occasion rêvée de revenir avec son fondateur, Phil Von, sur l’épopée Von Magnet, la genèse de « Ni prédateur, ni proie » et ce que nous réserve la troupe sur scène pour les mois à venir…