En effet, si Kaly Live Dub est sans hésitation le groupe de dub français le plus fortement enraciné dans le reggae, force est de constater que depuis Fragments sorti en 2008, le gang Croix Roussien s’est imprégné de nouveaux courants musicaux, optant ça et là pour des productions clairement plus électroniques tout en gardant ce goût prononcé pour les structures complexes et l’expérimentation, aux confins du downtempo, du reggae, du dub, et du dubstep. Lightin’ the Shadows confirme donc l’appétit du groupe pour un dub où le traitement électronique se fait prépondérant.
Les deelays et reverbs autrefois omniprésents, les samples, ou la frénésie rythmique de la batterie se sont estompés voire éclipsés pour céder la place à des plages lourdes et mélancoliques qui s’étirent pour exploser et répandre une énergie au groove imparable (« Lightin the Shadows » « In Case », « Moog Lee »). Le groupe s’accorde même une plage clairement hip-hop au travers de l’imparable « Conflicts » où K-The-I ??? échappé de Big Dada, s’invite et pose son flow atypique pour un titre tout en tension.
Pour autant la marque de fabrique de Kaly demeure et les instruments contribuent avec autant d’inspiration à marquer l’originalité de cette formation qui à l’image de ses compagnons de route (High Tone, Ez3kiel, Brain Damage) a d’emblée privilégié une vision du dub organique et joué. Le second volet de l’album semble quant à lui avoir été clairement pensé pour rassasier les sound systems de la planète.
Fidèle à ses racines, le groupe nous plonge dans un dub roots flamboyant qu’il utilise comme une solide fondation pour laisser libre cours à son imagination et à toutes sortes d’ivresses sonores. En attestent le superbe « Wackies » qui s’étire dans un long trip psychédélique ou encore les très roots « Peacefull warrior » et « What a life » sur lesquels s’invitent respectivement Joe Pilgrim – ami de longue date des Lyonnais – et Bigga Ranx jeune chanteur et dj français issu de la scène dub hip-hop dont l’ascension fulgurante devrait rapidement faire parler de lui.
...En effet, si Kaly Live Dub est sans hésitation le groupe de dub français le plus fortement enraciné dans le reggae, force est de constater que depuis Fragments sorti en 2008, le gang Croix Roussien s’est imprégné de nouveaux courants musicaux, optant ça et là pour des productions clairement plus électroniques tout en gardant ce goût prononcé pour les structures complexes et l’expérimentation, aux confins du downtempo, du reggae, du dub, et du dubstep. Lightin’ the Shadows confirme donc l’appétit du groupe pour un dub où le traitement électronique se fait prépondérant.
Les deelays et reverbs autrefois omniprésents, les samples, ou la frénésie rythmique de la batterie se sont estompés voire éclipsés pour céder la place à des plages lourdes et mélancoliques qui s’étirent pour exploser et répandre une énergie au groove imparable (« Lightin the Shadows » « In Case », « Moog Lee »). Le groupe s’accorde même une plage clairement hip-hop au travers de l’imparable « Conflicts » où K-The-I ??? échappé de Big Dada, s’invite et pose son flow atypique pour un titre tout en tension.
Pour autant la marque de fabrique de Kaly demeure et les instruments contribuent avec autant d’inspiration à marquer l’originalité de cette formation qui à l’image de ses compagnons de route (High Tone, Ez3kiel, Brain Damage) a d’emblée privilégié une vision du dub organique et joué. Le second volet de l’album semble quant à lui avoir été clairement pensé pour rassasier les sound systems de la planète.
Fidèle à ses racines, le groupe nous plonge dans un dub roots flamboyant qu’il utilise comme une solide fondation pour laisser libre cours à son imagination et à toutes sortes d’ivresses sonores. En attestent le superbe « Wackies » qui s’étire dans un long trip psychédélique ou encore les très roots « Peacefull warrior » et « What a life » sur lesquels s’invitent respectivement Joe Pilgrim – ami de longue date des Lyonnais – et Bigga Ranx jeune chanteur et dj français issu de la scène dub hip-hop dont l’ascension fulgurante devrait rapidement faire parler de lui.
Lightin’ the Shadows marque donc le grand retour de Kaly Live Dub qui signe là un de ses album les plus intense, prouvant au monde entier que le dub reste pour ces croix roussiens une source inépuisable d’inspiration.
Volume 1 – Shadows
1. Zoll
2 .Conflicts (feat. K-The-I ???)
3.Lightin’ the Shadows
4. In Case
5. Wu
6. Light’s Thief
7. The Brown Noise
8. Moog-Lee
Volume 2 – Light
1. Peaceful Warrior (feat. Joe Pilgrim)
2. Wackies
3. What a Life (feat. Biga Ranx)
4. Radical in the Vatican (feat. Joe Pilgrim)
5. What a Dub
6. Tension Spirit
7. Sanmidor