Pour apprรฉhender la genรจse de ce nouveau projet, surprenant de prime abord, il faut sans doute se pencher sur ce que ces deux artistes ont en commun, dโavantage que sur ce qui les diffรฉrencie. Passรฉs respectivement maรฎtres internationalement reconnus dans les styles, le reggae et le dub, quโils dรฉveloppent parallรจlement depuis bientรดt 20 ans sans jamais rรฉellement se rencontrer, les deux protagonistes sโรฉvertuent ร en bousculer les codes, dans le respect toujours plus grand de leurs origines jamaรฏcaines. Deux dรฉcennies au service dโun combat sans merci contre lโorthodoxie musicale, au profit de mรฉtissages, qui ont toujours contribuรฉ ร faire รฉvoluer les choses de lโhistoire de la musique et des arts de maniรจre plus gรฉnรฉrale. En tรฉmoignent la fusion du jazz et des diffรฉrentes musiques traditionnelles jamaรฏcaines dans le cas dโHarrison Stafford et notamment de son extraordinaire aventure avec Groundation, ainsi que les innombrables expรฉrimentations de Martin Nathan, au fil de la foisonnante discographie de Brain Damage, aux orientations toujours plus improbables et aventureuses.
De cette rencontre inattendue naรฎtra donc lโalbum ยซ Liberation Time ยป, qui ravira bon nombre des amateurs des travaux des deux artistes, tant tout ce qui contribue ร faire leurs particularitรฉs respectives y est reprรฉsentรฉ. La voix unique dโHarrison Stafford lui sert ici de vecteur pour assรฉner de maniรจre toujours plus รฉlรฉgante un message fรฉdรฉrateur centrรฉ autour de lโauto-รฉmancipation par la musique et sa vision universaliste de la foi rastafarienne. Lโรฉcriture et la production de Brain Damage quant ร elles apparaissent toujours plus fines et personnelles, intellectualisรฉes mais nรฉanmoins viscรฉrales. Compositions solides, mรฉlodies imparables, effets dub classieux, autant dโรฉlรฉments qui feront sans doute de ยซ Liberation Time ยป lโun des projets de collaboration les plus aboutis de lโannรฉe.
Pour apprรฉhender la genรจse de ce nouveau projet, surprenant de prime abord, il faut sans doute se pencher sur ce que ces deux artistes ont en commun, dโavantage que sur ce qui les diffรฉrencie. Passรฉs respectivement maรฎtres internationalement reconnus dans les styles, le reggae et le dub, quโils dรฉveloppent parallรจlement depuis bientรดt 20 ans sans jamais rรฉellement se rencontrer, les deux protagonistes sโรฉvertuent ร en bousculer les codes, dans le respect toujours plus grand de leurs origines jamaรฏcaines. Deux dรฉcennies au service dโun combat sans merci contre lโorthodoxie musicale, au profit de mรฉtissages, qui ont toujours contribuรฉ ร faire รฉvoluer les choses de lโhistoire de la musique et des arts de maniรจre plus gรฉnรฉrale. En tรฉmoignent la fusion du jazz et des diffรฉrentes musiques traditionnelles jamaรฏcaines dans le cas dโHarrison Stafford et notamment de son extraordinaire aventure avec Groundation, ainsi que les innombrables expรฉrimentations de Martin Nathan, au fil de la foisonnante discographie de Brain Damage, aux orientations toujours plus improbables et aventureuses.
De cette rencontre inattendue naรฎtra donc lโalbum ยซ Liberation Time ยป, qui ravira bon nombre des amateurs des travaux des deux artistes, tant tout ce qui contribue ร faire leurs particularitรฉs respectives y est reprรฉsentรฉ. La voix unique dโHarrison Stafford lui sert ici de vecteur pour assรฉner de maniรจre toujours plus รฉlรฉgante un message fรฉdรฉrateur centrรฉ autour de lโauto-รฉmancipation par la musique et sa vision universaliste de la foi rastafarienne. Lโรฉcriture et la production de Brain Damage quant ร elles apparaissent toujours plus fines et personnelles, intellectualisรฉes mais nรฉanmoins viscรฉrales. Compositions solides, mรฉlodies imparables, effets dub classieux, autant dโรฉlรฉments qui feront sans doute de ยซ Liberation Time ยป lโun des projets de collaboration les plus aboutis de lโannรฉe.