Erotic Market est un go fast. Un bolide qui sโinvente ses routes, autour desquelles dรฉfilent des paysages paradoxaux. Celui quโil y a entre lโรฉrotisme, sensuel et รฉvocateur et le marchรฉ, clinquant, et tranchรฉ. Celui quโil y a ร se sentir alternativement pleinement dans et hors de ce monde. Une allรฉgorie de la vie contemporaine, qui nous fait souvent osciller et faire des embardรฉes entre deux extrรฉmitรฉs.
Embarquรฉ dans ce road trip, quelques Blahblahrians, figures symboliques, contraction du blabla, des warriors et des barbarians. Francs-tireurs de la parole, รฉtrangers aux normes, ils รฉreintent les codes, crachent dans la soupe, critiquent sans รชtre moralistes, parce quโils ont bien conscience dโappartenir ร ce quโils fustigent. Ne pas les confondre dรจs lors avec les rรฉfractaires et les rebelles, qui se construisent par essence en opposition ร quelque chose.
Les Blahblahrians sont ร la fois dans et hors du cadre, se dรฉfinissent par eux-mรชmes, ne refusent pas en bloc un โsystรจmeโ, mais adaptent les rรจgles ร leur jeu. Ils ne sont pas non plus des girouettes. Ils acceptent simplement lโaccident : ce moment oรน lโintention rencontre lโimprรฉvu pour gรฉnรฉrer un รฉvรจnement beau et dรฉsordonnรฉ qui semble figรฉ quand il ne dure que quelques instants, et dont personne ne sait dire ce qui en rรฉsultera vraiment.
Des contrebandiers musicaux en somme, franchissant les frontiรจres des genres pour diffuser leur propre came, au prix de vraisemblables collisions. Alors รงa grince, รงa boom, รงa parle au corps, รงa reste dans la tรชte: crader les mรฉlodies pop entรชtantes avec du low-fi, marier le bling bling rutilant du hiphop au trashy de la noise.
Le totem Erotic Market : entre lipstick flashy et cran dโarrรชt rouillรฉ.
Erotic Market est un go fast. Un bolide qui sโinvente ses routes, autour desquelles dรฉfilent des paysages paradoxaux. Celui quโil y a entre lโรฉrotisme, sensuel et รฉvocateur et le marchรฉ, clinquant, et tranchรฉ. Celui quโil y a ร se sentir alternativement pleinement dans et hors de ce monde. Une allรฉgorie de la vie contemporaine, qui nous fait souvent osciller et faire des embardรฉes entre deux extrรฉmitรฉs.
Embarquรฉ dans ce road trip, quelques Blahblahrians, figures symboliques, contraction du blabla, des warriors et des barbarians. Francs-tireurs de la parole, รฉtrangers aux normes, ils รฉreintent les codes, crachent dans la soupe, critiquent sans รชtre moralistes, parce quโils ont bien conscience dโappartenir ร ce quโils fustigent. Ne pas les confondre dรจs lors avec les rรฉfractaires et les rebelles, qui se construisent par essence en opposition ร quelque chose.
Les Blahblahrians sont ร la fois dans et hors du cadre, se dรฉfinissent par eux-mรชmes, ne refusent pas en bloc un โsystรจmeโ, mais adaptent les rรจgles ร leur jeu. Ils ne sont pas non plus des girouettes. Ils acceptent simplement lโaccident : ce moment oรน lโintention rencontre lโimprรฉvu pour gรฉnรฉrer un รฉvรจnement beau et dรฉsordonnรฉ qui semble figรฉ quand il ne dure que quelques instants, et dont personne ne sait dire ce qui en rรฉsultera vraiment.
Des contrebandiers musicaux en somme, franchissant les frontiรจres des genres pour diffuser leur propre came, au prix de vraisemblables collisions. Alors รงa grince, รงa boom, รงa parle au corps, รงa reste dans la tรชte: crader les mรฉlodies pop entรชtantes avec du low-fi, marier le bling bling rutilant du hiphop au trashy de la noise.
Le totem Erotic Market : entre lipstick flashy et cran dโarrรชt rouillรฉ.