Entrer dans la couleur est issu de l’oeuvre originale d’Alain Damasio “Les Furtifs” est un roman de science-fiction, qui frôle le merveilleux-fantastique, et met en scène des créatures vivantes faites «de chair et de sons» qui vivent parmi nous, dans l’angle mort de nos champs de vision. C’est un roman qui accorde une primauté fondamentale au son et à la musique, puisque les «furtifs» naissent et se déploient autour d’un frisson, c’est-à-dire d’une mélodie vibratoire, d’une grande vitalité, autour de laquelle ils se construisent, métabolisent l’environnement proche et se métamorphosent sans cesse.
Outre qu’elle développe des imaginaires cohérents et puissants, l’écriture d’Alain Damasio a toujours été extrêmement physique. Elle privilégie une approche très sonore de la langue, qu’il fonde sur des jeux multiples d’assonances et de consonances, en traitant les phonèmes comme des couleurs, des matières, des textures et en s’appuyant sur des syntaxes fortes, motrices, à périodes très rythmiques, propres à chaque personnage du roman. Les textes qui en ressortent possèdent une dimension musicale marquée que la voix permet de restituer dans toute son ampleur.
Un disque-univers qui restitue, au fil des titres, à la fois la dimension narrative du roman (scènes-clés, tensions dramatiques comme Le Cube, Sahar et Lorca, Réalité Ultime) que sa dimension imaginaire et poétique (Vivre ivre, Transfusion, Overmars) sans mettre de côté les valeurs politiques portées par le livre, notamment son vitalisme et sa radicalité (Entrer dans la couleur, Mantract).
Musicalement, Yan Péchin porte de part en part et de bout en bout la totalité de l’album. Il en architecture les morceaux, compose la structure, il en choisit les textures, les mélodies, les harmonies, s’appuyant sur une douzaine de guitares (acoustique, classique, électrique, dobro, basse…) qui sont autant de personnalités, et dont il tire, par son jeu de pédales, son rack magique d’effets, des possibilités tellement extensives qu’il peut faire sonner ses cordes comme un orgue, un violon, un drone, une nappe, un beat, directement et en condition de live.
...Entrer dans la couleur est issu de l'oeuvre originale d'Alain Damasio "Les Furtifs" est un roman de science-fiction, qui frôle le merveilleux-fantastique, et met en scène des créatures vivantes faites «de chair et de sons» qui vivent parmi nous, dans l’angle mort de nos champs de vision. C’est un roman qui accorde une primauté fondamentale au son et à la musique, puisque les «furtifs» naissent et se déploient autour d’un frisson, c’est-à-dire d’une mélodie vibratoire, d’une grande vitalité, autour de laquelle ils se construisent, métabolisent l’environnement proche et se métamorphosent sans cesse.
Outre qu’elle développe des imaginaires cohérents et puissants, l’écriture d’Alain Damasio a toujours été extrêmement physique. Elle privilégie une approche très sonore de la langue, qu’il fonde sur des jeux multiples d’assonances et de consonances, en traitant les phonèmes comme des couleurs, des matières, des textures et en s’appuyant sur des syntaxes fortes, motrices, à périodes très rythmiques, propres à chaque personnage du roman. Les textes qui en ressortent possèdent une dimension musicale marquée que la voix permet de restituer dans toute son ampleur.
Un disque-univers qui restitue, au fil des titres, à la fois la dimension narrative du roman (scènes-clés, tensions dramatiques comme Le Cube, Sahar et Lorca, Réalité Ultime) que sa dimension imaginaire et poétique (Vivre ivre, Transfusion, Overmars) sans mettre de côté les valeurs politiques portées par le livre, notamment son vitalisme et sa radicalité (Entrer dans la couleur, Mantract).
Musicalement, Yan Péchin porte de part en part et de bout en bout la totalité de l’album. Il en architecture les morceaux, compose la structure, il en choisit les textures, les mélodies, les harmonies, s’appuyant sur une douzaine de guitares (acoustique, classique, électrique, dobro, basse…) qui sont autant de personnalités, et dont il tire, par son jeu de pédales, son rack magique d’effets, des possibilités tellement extensives qu’il peut faire sonner ses cordes comme un orgue, un violon, un drone, une nappe, un beat, directement et en condition de live.
Une exclusivité Jarring Effects.